Condamnée à deux ans de prison une deuxième mère de l’Enfance Libre pour enlèvement d’enfant

Le juge retire également l’autorité parentale de Patricia pendant quatre ans, qui a tenu sa fille éloignée de son père pendant deux ans, qu’elle a faussement dénoncé pour abus sexuels.

De droite  À gauche  Marie (2
De droite À gauche Maria (2) et Patricia (4), deux des forçats de l’association Enfance Libre.
  • Enfance libre Le cauchemar de deux ans avec ma fille kidnappée

Patricia, mère d’une fillette de 12 ans séparée de son père depuis deux ans, et membre de l’association Enfance Libre, a été condamnée à deux ans de prison pour enlèvement d’enfant. La phrase, celle qui a eu accès à ce journal, est la deuxième condamnation contre une mère de cette association pour le même délit, après que Mara Sevilla, la présidente de l’association, a également été condamnée à deux ans en octobre de l’année dernière.

La décision du juge du tribunal correctionnel numéro 11 de Madrid, condamne également cette mère à quatre ans de perte de l’autorité parentale de l’enfant.

Son père, Daniel I. Aguirre, a passé deux ans sans savoir si sa fille était vivante ou morte. Pendant ce temps la mère a violé à plusieurs reprises le régime des visites qu’elle avait établi et le père a déposé des dizaines de plaintes au commissariat, à chaque fois qu’elle ne s’est pas présentée avec la fille au point de rendez-vous.

La jeune fille a passé une bonne partie de son temps en dehors de l’école et l’Unité affectée de la police nationale auprès des tribunaux et du ministère public de Madrid l’a trouvée vivant dans la petite ville de montagne de La Cabrera.

C’était précisément le arrestation de Mara Sevilla dans une ville de Cuenca, où il avait caché son fils, également séparé de son père et de l’école, ce qui a réactivé toutes les plaintes de Daniel et obtenu le même groupe qui avait ouvert l’enquête pour prendre en charge son cas.

Ces deux mères déjà condamnées ont accepté non seulement d’être membres de la même association, mais aussi d’avoir un groupe commun de conseillers juridiques et psychologiques, et aussi d’utiliser les mêmes procédures contre leurs ex-conjoints. Dans les deux cas, les deux les ont dénoncés pour abus sexuels sur leurs propres enfants une fois que les décisions de justice ont été rendues à leur encontre.

Le soupçon de la Police a toujours été que face aux déboires des tribunaux pour tenter de retirer la garde ou le régime des visites aux parents, tous deux ont faussement invoqué des allégations d’abus et, enfin, à l’enlèvement de mineurs et à leur déscolarisation.

Le processus judiciaire de ces affaires a été très long et il faut encore s’attendre à ce qu’il se poursuive, puisque la mère fera sans aucun doute appel de la sentence. Daniel a dû faire face en justice à plusieurs reprises aux plaintes d’abus contre sa fille que Patricia lui avait déposées. Dans tous les cas, il a été innocenté.