Yolanda Daz fait partie de la table de dialogue entre l’Etat et la Generalitat

Le troisième vice-président considère que les grâces seront « un pas en avant » pour « normaliser » les relations avec la Catalogne.

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Daz, avec le président Sánchez, ce lundi, lors du XIIIe sommet hispano-polonais.BASSIN
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La troisième vice-présidente du gouvernement, Yolanda Daz, fera partie de la prochaine table de dialogue qui se tiendra entre l’État et la Generalitat de Catalunya.

Cela a été confirmé par Daz elle-même dans une interview accordée ce mercredi à Rac1 dans laquelle elle était interrogée à ce sujet : « Pour faire partie de la table de dialogue, bien sûr que je le fais ».

« Je vais à une table de dialogue où la première chose que nous devons faire est de nous comprendre », a demandé le troisième vice-président. Une fois cet objectif atteint, il est encore temps de proposer « autant de mesures que nécessaire.

Comme Daz l’a elle-même rappelé, l’ancien leader de United We Can, Pablo Iglesias, faisait déjà partie de la table de dialogue. Cependant, le deuxième vice-président de l’exécutif de l’époque n’a pas pu assister à la réunion en personne en raison d’une amygdalite.

Les grâces sont « un pas en avant »

Le rôle de Yolanda Daz à la table de dialogue, comme elle l’a reconnu, sera de « toujours travailler à normaliser les relations » avec la Catalogne.

Les grâces, selon lui, sont « un pas en avant » pour « avancer » vers cette normalisation. « Je veux tendre la main aux Catalans », a souligné le troisième vice-président.

Ainsi, il a demandé une « vue large » pour traiter le « problème structurel » qui existe dans les relations avec la Catalogne. Le gouvernement, a-t-il affirmé, va « regarder droit devant lui » sur cette question pour essayer de trouver une solution.

Il ne ferme pas la porte à Junqueras

Yolanda Daz, dans une ligne similaire à celle exposée ce mardi par la porte-parole de l’Exécutif, Mara Jess Montero, n’a pas fermé la porte à Oriol Junqueras assis à table si la grâce est accordée.

« Aux tables, il n’est pas possible de déterminer qui s’assied pour négocier », a estimé le troisième vice-président. « Nous devons être respectueux. »

L’un des objectifs de la présence de Daz à la table de dialogue sera d’exporter son esprit de négociation et de consensus, démontré depuis un an et demi en tant que ministre du Travail.

« Il ne faut pas seulement construire des ponts », mais aussi « connaître et respecter » les interlocuteurs, s’est prononcé Daz sur cette affaire, qui a dit-il faire du dialogue son « mode de vie ».

« Si M. [Antonio] Garamendi, le seigneur [Gerardo] Cuerva, M. Unai Sordo ou M. Pepe Álvarez sauraient que ce que je dis est vrai, « il a réglé, par rapport aux négociations que son ministère a maintenues avec les syndicats et les agents sociaux l’année dernière à la suite de la crise dérivé de la pandémie.

« CE N’EST PAS DANS MON PENSÉ AUJOURD’HUI D’ÊTRE CANDIDAT

Depuis la démission politique de Pablo Iglesias, Daz sonne comme son remplaçant au commandement de la coalition United We Can, groupe qu’il dirige déjà au Congrès des députés. Interrogé ce mercredi sur l’opportunité d’être candidat aux élections législatives, le vice-président a pour l’instant exclu de parler de cette affaire : « Je suis concentré sur mes tâches ; dans mon esprit ce n’est pas aujourd’hui d’être candidat ». Ainsi, désormais dédié « à la gestion » du ministère du Travail, Daz a insisté sur son objectif d’« élargir » par le dialogue et le consensus la coalition, pièce fondamentale du pacte gouvernemental. « Mais ce n’est pas être candidat ou quelque chose comme ça », a-t-elle insisté.