Pedro Snchez se retourne pour ajouter le PNV à la plupart des budgets : « C’est le partenaire le plus important »

Le gouvernement réalise des budgets adaptés aux nationalistes après avoir cédé le rôle de premier plan à ERC et EH Bildu

Les socialistes applaudissent Mar
Les socialistes applaudissent Mara Jess Montero.E. PRESSE

Il n’y avait pas de nerfs, mais il y avait de l’anticipation. Cette fois, contrairement aux autres jours, le gouvernement est arrivé hier au Congrès avec un filet de sécurité. Il y avait un matelas dans les chiffres pour réaliser les budgets généraux de 2022. Il n’était pas nécessaire de contrôler que personne ne s’échappe aux toilettes et ne mette le vote en danger, comme cela s’est produit en d’autres occasions. Le gouvernement a obtenu le feu vert pour les budgets généraux de l’État pour 2022. Pedro Snchez est libre d’épuiser la législature -au cas où il n’y aurait pas de comptes publics pour 2023, prolongez-les- grâce à des budgets adaptés à ses partenaires nationalistes.

Prenant l’approbation des comptes pour acquise, ce qui était important au sein du Gouvernement hier était d’ajouter le PNV à la majeure partie de la gouvernance. Les négociations des derniers jours et les transferts du Gouvernement ont placé ERC et Bildu au centre de la photo, qui ont capitalisé sur les accords main dans la main avec leur unité d’action et la somme de leurs 18 députés, au point de faire du gouvernement consommable PNV. Quand les gauches catalane et basque avancent ensemble on fait des choses, proclamaient-elles depuis Bildu.

Hier encore, quelques heures avant le vote final du Congrès, ERC, Bildu et BNG ont annoncé un nouvel accord avec le gouvernement pour créer un fonds de 10,5 millions d’euros pour soutenir la production audiovisuelle en catalan, basque et galicien.

La chef du Trésor, Mara Jess Montero, a défendu les pactes avec ERC et Bildu, s’appuyant sur le fait que les négociations ont discuté et convenu sur les droits et les investissements. En aucun cas, cela n’a à voir avec une question connue des forces indépendantistes qui nous séparent d’elles, telle que la conception même de l’unité de l’Espagne, était leur argument.

Ces concessions et ce leadership ont causé de l’inconfort et de l’inconfort au sein du PNV. Ainsi, la formation jeltzale n’a ni voulu annoncer un pacte mondial avec le gouvernement ni confirmer publiquement son soutien jusqu’au vote final. Dans la négociation pour réorienter la relation et maintenir les Basques dans le bloc qui soutient Snchez, en plus de la ministre des Finances, Mara Jess Montero, a participé Flix Bolaos, ministre de la Présidence, l’homme pour tout du président du gouvernement.

Ils connaissent à La Moncloa l’importance des nationalistes basques pour la stabilité. Une anecdote le prouve : le porte-parole du PNV était en conférence de presse ce mercredi pour parler des Budgets et qu’ils ne considéraient pas la négociation close alors qu’ils sont son portable. C’était au ministre Bolaos de négocier.

Les pactes avec ERC et Bildu n’ont plus rendu le PNV indispensable, mais le Gouvernement veut s’occuper de cette formation. Le ministre des Finances a lancé hier un guide clair, étant donné le sentiment qu’il aurait pu perdre du terrain face à Bildu : le PNV est un partenaire absolument prioritaire pour toute la législature. Le Trésor, dans le processus parlementaire, a veillé à ce que toutes les demandes que nous avons considérées comme raisonnables soulevées par le PNV soient satisfaites.

Certaines expressions, celles de Montero, que le PNV n’aimait pas, dont le porte-parole, Aitor Esteban, s’est dit peu à l’aise avec l’étiquette de partenaire prioritaire. Et il a lancé un avertissement au Gouvernement, pour qu’il ne baisse pas la garde : Ce n’est pas fini, ça circule beaucoup. Le train à grande vitesse et l’éventuelle inhumation à Bilbao et Vitoria est un enjeu capital et nécessitent des engagements de l’exécutif.

La vérité est que des sources gouvernementales soulignent l’importance que le PNV a pour l’Exécutif, soulignant même qu’il est le partenaire le plus important et qu’ils ont commencé à parler avec eux avant même de le faire avec ERC.

Autre exemple de travail pour soigner le PNV : la pression et la confrontation avec une région socialiste comme La Rioja ont conduit le PSOE à ne pas hésiter à soutenir l’initiative des Basques de diviser l’appellation d’origine du vin de Rioja. Mais, en échange, le gouvernement a promis de le retirer du Congrès et de le traiter d’une manière avec le ministère de l’Agriculture. C’est-à-dire qu’ils ont obtenu l’engagement de l’exécutif d’en débattre en dehors de la Chambre basse.

Dans le gouvernement, il y a la conviction que les nationalistes basques sont plus sérieux, plus dignes de confiance que les Catalans. Dans la coalition, ils se souviennent des votes et des négociations au cours desquels l’ERC a mis son approbation sur l’aile ou, directement, a voté contre. Ils comprennent que cela est dû à la pression qu’ils subissent des autres formations indépendantistes catalanes, mais ce contexte fait que le PNV considère le PNV comme un partenaire plus privilégié et plus fiable.

Ainsi, la formation Jeltzale n’écarte pas la majorité qui permet la gouvernance de Sanchez avec son plcet aux Budgets : 188 voix du PSOE, Unidas Podemos, ERC, PNV, Bildu, PDeCat, Mme Pas, Comproms, Nueva Canarias, PRC et Teruel Existe. Maintenant, les comptes publics vont au Sénat, où le gouvernement parle avec les groupes pour éviter les frayeurs ou les surprises et que ceux-ci peuvent être approuvés le 28 décembre de manière définitive.

Parmi les partenaires du gouvernement, il y a un malaise sur le traitement et le dialogue avec l’exécutif. Ils considèrent qu’il n’y a pas celui qui devrait se baser sur les chiffres, car ils ont besoin de votre soutien pour obtenir leurs mesures, et, malgré cela, à de nombreuses reprises ils ne sont pas consultés ou tout est laissé pour des négociations de dernière minute. Mais ils admettent que l’alternative pèse plus dans la balance : que ce gouvernement tombe et qu’un de droite arrive.