Loi sur la sécurité des citoyens
Les partenaires unifient les positions concernant le droit de réunion et la prise d’images de manifestations ou d’opérations de police
Mise en scène de la paix. Au milieu de la crise la plus grave qu’ait connue le gouvernement Pedro Sánchez, à la suite de la réforme du travail et du retrait du siège d’Alberto Rodríguez, le PSOE et United We Can ont fait les premiers pas ces dernières heures afin d’atteindre un accord visant à abroger la loi sur la sécurité des citoyens, connue sous le nom de loi sur le bâillon.
Ainsi, les partenaires du Gouvernement démêlent le projet de loi signé par le PNV pour abroger cette législation approuvée par le Parti populaire, une affaire paralysée au Tableau du Congrès des députés depuis un an en raison du traitement des amendements et dont la nouvelle prorogation – le définitif, selon le Gouvernement – a généré des troubles au sein du PNV.
Le tout, dans une semaine décisive pour l’approbation des budgets généraux de l’État, auxquels pratiquement aucun groupe parlementaire de ceux qui soutiennent l’exécutif au Congrès n’a encore confirmé son soutien.
Face au blocus, United We peut exiger la semaine dernière que le PSOE reprenne les pourparlers sur ce dossier pour réactiver cette proposition et relancer son parcours à la Chambre basse pour, comme convenu dans le pacte de gouvernement, mettre fin à la loi bâillon.
Retours chauds
Ainsi, des sources du groupe confédéral United We Can ont confirmé ce jeudi qu’un « principe d’accord » avait été trouvé sur des questions comme le droit de réunion et la prise d’images de manifestations ou d’opérations policières. Mais l’un des gros points d’achoppement, les retours à chaud, n’est toujours pas débloqué, même si les sources consultées affirment qu’il y « progresse ». « Il y a quand même des points importants à discuter », précisent-ils.
Concernant le droit de réunion, disent-ils dans Podemos, « la protection du droit fondamental de réunion pacifique est garantie par la réforme des articles se référant au droit de réunion, sans en aucun cas l’absence de communication préalable empêchant l’exercice du droit de réunion droit que ce soit toujours de manière pacifique », comme l’exigeait la formation.
En revanche, et s’agissant de la prise d’images de manifestations ou d’opérations de police, il a été convenu que « compte tenu des revendications des professionnels des médias, la prise et la diffusion d’images ne peuvent être sanctionnées lorsqu’elles n’affectent pas la public. droit à la vie privée ou à la sécurité de la police ou de sa famille ».