Le procès d’Errejn pour le coup de pied présumé à un voisin de Lavapis se tiendra le 25 janvier

Le l
Le leader de Mme Pas, igo Errejn, au Congrès.Fernando VillarEFE

La magistrate du tribunal d’instruction numéro 16 de Madrid, Margarita Valcarce, a fixé au 25 janvier prochain le procès contre le leader de Mme Pas, Igo Errejn, pour la commission présumée d’un délit mineur de mauvais traitements contre un voisin de Lavapis qui aurait donné des coups de pied lui.

Comme l’a rapporté la Cour supérieure de justice de Madrid dans une note d’information, l’audience orale aura finalement lieu à 9h30 le 25 janvier dans les tribunaux de la Plaza de Castilla, car comme il s’agit d’un délit mineur, l’évaluation n’est pas touchés, dont il bénéficie en tant que membre du Congrès. Le juge, citant la jurisprudence de la Cour suprême, a indiqué dans une ordonnance que la Haute Cour n’est pas compétente pour connaître du délit mineur.

L’annonce de la date intervient après que le tribunal provincial de Madrid a accepté de rejeter la contestation de Valcarce, étant donné que la défense d’Errejn n’a pas présenté de demande formelle de contestation, comme requis et tel qu’établi par la loi dans les questions de cette nature procédurale.

Le chef de la Cour a adressé une lettre à l’organe judiciaire pour décider s’il pouvait ou non juger Errejn après l’avoir enquêté. Le juge s’est rendu à la Cour provinciale après que – comme l’indique l’ordonnance dans laquelle il a été renvoyé au procès – le député a déposé une plainte concernant la possibilité que le même juge qui a dirigé l’enquête à son encontre puisse prendre en charge le procès.

Le 25 juillet, Valcarce a rendu l’ordonnance pour laquelle il a renvoyé le dirigeant en jugement après avoir transformé la procédure d’un crime présumé de blessures en un crime mineur de mauvais traitements sur la base du rapport médico-légal établi dans l’affaire. « Les événements instruits jusqu’à présent peuvent avoir le caractère d’un délit mineur de maltraitance (…) sans avoir prouvé l’existence d’un délit de blessures au vu du rapport médico-légal », a-t-il noté.

Le magistrat a indiqué que ledit rapport indiquait que l’existence de blessures traumatiques aiguës dérivées d’une agression physique n’était pas considérée comme prouvée, ce qui a été décrit comme « un coup de pied d’impact avec la plante du pied dans la région abdominale inférieure ». Pour cette raison, en n’estimant pas les blessures, il les a transformées en une infraction mineure d’abus.

Le crime auquel Errejn est confronté est prévu à l’article 147.3 du Code pénal et fait référence à quelqu’un qui frappe ou maltraite une autre personne mais sans causer de blessure. Selon la réglementation, il est puni d’une amende d’un ou deux mois.

Le magistrat a accepté de renvoyer le député en jugement trois mois et demi après que le voisin de 67 ans a déposé une plainte auprès du commissariat central de Madrid. L’homme a assuré aux autorités policières qu’Errejn lui avait donné un coup de pied qui a eu des conséquences sur sa santé, notamment, dans la hernie inguinale qu’il prétend avoir en raison d’un cancer du côlon.

Dans le cadre de l’enquête, le magistrat a recueilli une déposition du plaignant et d’un des témoins. Des sources présentes à l’interrogatoire ont assuré à Europa Press que tous deux avaient ratifié la déclaration qu’ils avaient faite à la préfecture de police.

Le juge s’est également rendu au Congrès pour lui demander d’accréditer le statut de député d’Errejn et a exigé que la police scientifique procède à une analyse « exhaustive » des images recueillies par les caméras de sécurité qui ont enregistré l’agression présumée du chef envers le voisin de Lavapis.