Le PP réclame la comparution urgente d’Escriv pour expliquer la « coupe » des retraites

Le ministre des Inclusi
Le ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, Jos Luis Escriv, hier au Congrès.Fernando AlvaradoEFE
  • Une entente Calvio affirme que la réforme signée avec l’UE « ne conduit pas forcément à une baisse de la retraite »
  • Pensions Le gouvernement s’engage par écrit avec l’UE à « allonger » le nombre d’années pour calculer les retraites et découvrir les cotisations

La publication du contrat du gouvernement et la Commission européenne sur les fonds européens – et sur les réformes qui les conditionnent – a été un choc politique. Surtout, en raison d’une des mesures incluses dans le document, celle d’allonger la durée de calcul des retraites à 35 ans (il y en a maintenant 24).

C’est une réforme que le gouvernement avait catégoriquement démentie. L’idée d’allonger le nombre d’années comptées dans la pension, afin de faire baisser les dépenses, « n’a pas existé et n’existera pas », est venu dire en janvier dernier le ministre de la Sécurité sociale, Jos Luis Escriv. Et les membres de United We peuvent anticiper qu’ils rejetteraient la mesure constituant « un ajustement » des retraites. En d’autres termes, une coupure.

Étant donné le changement radical avec lequel le document était d’accord avec Bruxelles, ce jeudi la porte-parole du Groupe parlementaire populaire dans le Congrès, Cuca Gamarra, a déposé à la Chambre basse une demande de comparution urgente pour Jos Luis Escriv. Il exige « qu’il rapporte, dans le Commission de suivi et d’évaluation des accords du Pacte de Tolède, sur le détail et la portée du document signé entre le Gouvernement et la Commission européenne sur les retraites ».

Et il exige surtout de « préciser si le gouvernement envisage de prolonger la période de calcul pour le calcul des retraites, comme l’exige la Commission européenne afin de recevoir des fonds européens » pour la reconstruction après la pandémie.

Dans le document de l’Exécutif et de la Commission signé par le Ministre des Finances, Mara Jess Montero le 4, et par le Commissaire aux Affaires Economiques, Paul Gentiloni Le 9, il était stipulé que pour le dernier trimestre 2022 « la législation d’ajustement de la période de calcul, l’allongeant pour le calcul de la pension de retraite, aurait dû entrer en vigueur ».

Cela, pour Gamarra, signifie que l’exécutif « cache les coupes dans les retraites des Espagnols ». « Il est temps que le gouvernement Sanchez explique et dise la vérité sur l’avenir des retraités », a déclaré la porte-parole populaire dans un tweet.

Le vice-secrétaire économique du PP, Elvira RodriguezIl a ajouté que « l’accord de fonctionnement des fonds européens exige des évaluations ex ante de l’impact fiscal et de l’efficacité de la réforme du travail et celle des retraites » et donc leur formation nécessitera plus de « transparence ».