Le PP caresse la majorité absolue en Andalousie selon le dernier sondage de la Centrale

  • Baromètre de mars Le PP augmente la distance avec le PSOE en Andalousie, Vox continue de croître et Ciudadanos s’enfonce
  • Baromètre de décembre Le CIS andalou donne au PP 3,8 points d’avance sur le PSOE aux élections régionales

Le PP andalou de Juanma Moreno touche presque du doigt la majorité absolue au Parlement, selon les résultats du dernier Barmetro andalou que vient de publier le Centre d’études andalouses (Centra). Les populaire obtiendrait, si les élections autonomes se tenaient dès maintenant, un 37,9% des voix, ce qui supposerait entre 48 et 52 sièges, à seulement trois, dans le meilleur des cas, de la majorité absolue.

Par rapport au soutien qu’il a obtenu lors des élections de décembre 2018, le populaire ils ont presque dupliquer. Lors de ces élections, remportées par le PSOE, la liste dirigée par l’actuel président a obtenu 20,7% des voix et 26 sièges, la moitié de ceux donnés par le scrutin d’aujourd’hui.

Les attentes électorales du PP-A se sont remarquablement améliorées ces derniers mois. Dans la mesure où, par rapport au précédent Barmetro andalou, du mois de mars, le vote estime augmente de 6,7 points et le nombre de sièges entre huit et neuf.

Ce sont pratiquement les mêmes sièges que perdraient, selon le sondage, Vox, le partenaire essentiel de l’actuel gouvernement de coalition du PP et des Citoyens qui, à ce stade, cessera d’avoir le clé de gouvernance. Le parti de Santiago Abascal reviendra dans la loge pour les élections de 2018, lorsqu’il a obtenu 12 sièges, les mêmes que le Centra lui accorde maintenant et après mars dernier, il était entre 20 et 21.

La poussée du PP n’affecte donc plus seulement les Citoyens. Sur la base de ces résultats, ils trouvent également un soutien parmi les électeurs de Vox, dont la croissance a été continue et maintenant s’arrête sécher et revenir deux ans en arrière.

Le panorama politique que dresse le sondage électoral est très proche, voire meilleur, de celui des élections qui prévoyaient à Madrid Isabel Daz Ayuso le 4 mai. Le président madrilène est resté proche de la majorité absolue, a considérablement grandi et n’a eu besoin que du soutien extérieur de Vox pour l’investiture.

Le scénario andalou prédit par le Centre serait encore plus favorable pour le PP-A, puisqu’ils auraient où choisir le soutien pour gouverner seul et, même, s’entendre à nouveau avec Ciudadanos, un partenaire confortable pour le PP et avec qui ils pouvait négocier dans des conditions calmes le plus avantageux étant donné la différence encore plus grande vers laquelle la sonde pointe.

Bien que Ciudadanos ne recule pas et se réaffirme dans un spectaculaire débâcle, la formation dirigée par Juan Marn conservera entre sept et huit parlementaires (moins de la moitié de ceux qu’elle compte aujourd’hui), ce qui permettrait une réédition de l’accord PP-Cs pour garantir la majorité absolue, à la frontière de Vox.

Quant au PSOE andalou, l’effet de nouvelle direction de Juan Espadas est encore imperceptible. Il est pratiquement gelé après avoir connu une baisse de l’estimation des votes, par rapport au sondage de mars, de 0,2 point, de 23,5% à 23,3%.

Les socialistes, de cette manière, sont incapables d’entamer la voie de la reprise et n’égaleront même pas les résultats des élections dans lesquelles Susana Daz était candidate à la réélection. Ensuite, les socialistes ont obtenu 33 sièges -ceux qu’ils ont actuellement- et le Barmetro de juin leur attribue entre 26 et 29, c’est-à-dire jusqu’à sept moins que lors des élections de 2018 et encore moins que la projection Centra de mars dernier.

La situation n’est pas meilleure dans le reste des jeux du gauche. United We Can, la coalition formée par IU et Podemos, obtiendra entre dix et douze sièges dans l’ancien Hospital de las Cinco Llagas, avec un vote estimé à 9,2%. De son côté, Adelante Andaluca, le parti que vient de relancer Teresa Rodríguez, obtiendra 3,6% des voix et entre zéro et deux sièges.

Tout le monde approuve, sauf Vox

La évaluation Le nombre de dirigeants laisse également Juanma Moreno dans une position privilégiée par rapport au reste, puisque les personnes interrogées lui attribuent une note moyenne de 6,93 sur dix, à plus d’un point du deuxième mieux valorisé qu’est le leader des Cs et vice-président de le Conseil, Juan Marn, avec un 5.64.

Pour première fois le candidat à la Junte pour le PSOE andalou apparaît, Juan Espadas, qui approuve également, avec un 5,39 et qui devance Martina Velarde (Podemos), avec un 5,15 ; par Teresa Rodrguez (Adelante Andaluca), avec un 5,09, et aussi par le porte-parole de Vox en Andalousie, Manuel Gavira, qui fait également ses débuts et est le seul à échouer, avec un 4,95.

Les différences sont encore plus grandes lorsqu’on demande aux Andalous votre favori exercer la Présidence du Conseil. 45,7% point à Juanma Moreno, 11,7 points de plus que ceux qui ont prononcé son nom en mars. A grande distance sera Juan Espadas, préféré de 9,9% ; Teresa Rodrguez, pour 2,5% ; Juan Marn, pour 2,4%, Manuel Gavira, pour 0,6%, ou Martina Velarde, pour 0,2%. Le sondage a également posé des questions sur Susana Daz, la perdante des primaires du 13 juin et toujours secrétaire générale du PSOE-A et seulement 1% la préfèrent comme présidente du conseil d’administration.

Se référant à situation socio-économique Dans la communauté andalouse, le problème principal reste le chômage. Elle l’est pour 55% des personnes interrogées et à grande distance de la pandémie de Covid-19, que seulement 6,4% placent en première préoccupation, encore moins que ce que reflétait le Baromètre andalou de mars.

En général, 39,4 % des Andalous jugent la situation actuelle de l’économie andalouse mauvaise et 10,2 % très mauvaise. C’est-à-dire que 49,6% ont une perception négative contre 48,6% qui la considèrent comme bonne, très bonne ou ni bonne ni mauvaise.

Il convient de noter comment cette perception négative, puisque dans l’enquête de mars, ceux qui pensaient que la situation économique était mauvaise ou très mauvaise étaient 74,9%.

En ce sens, 68,2 % de ceux qui ont participé à l’enquête estiment que la situation de l’économie va aller mieux et seulement 6,7% pensent le contraire. Ils sont également majoritaires, 51,6 %, à penser que les perspectives en Andalousie sont meilleures que dans le reste de l’Espagne.

Le Barmetro andalou de juin a été réalisé à travers des entretiens avec 3 600 Andalous qui ont été réalisées entre le 15 et le 24 du mois dernier et présente une erreur d’échantillonnage de +/- 1,64% pour un niveau de confiance de 95%.