« Le patron est ‘en état de choc’ et n’a pas encore pu descendre dans les caves pour reconnaître » le défunt de la ‘Villa de Pitanxo’

Les bateaux de pêche qui abritent les cadavres localisés et les survivants veulent que le Canada les récupère

Parents de marins de la 'Villa de Pitanxo'.
Parents de marins de la ‘Villa de Pitanxo’.ROSE GONZLEZ

Là où l’épave du navire Villa de Pitanxo il y a un navire battant pavillon espagnol basé en Galice qui transporte une partie de l’épave à l’intérieur : six cadavres dans la cale et les trois survivants dans les cabines. C’est lui Plage de Menduia 2. Et près de lui le navire portugais Frank Morte porte un autre des défunts. Et à côté de ceux-ci, le navire canadien lien abrite deux autres cadavres. Une morgue dispersée. Un drame brisé. Un véritable désastre.

Le pêcheur de morue portugais demande à pouvoir transférer la carcasse sauvée au Plage de Menduia 2, mais le Canada n’accepte pas. Jusqu’à l’après-midi de ce mercredi, il n’y avait toujours pas de solution pour le transfert des défunts et des survivants, qui pouvaient être conduits à tout moment vers le port d’Halifax, capitale des provinces de l’Atlantique.

La plainte des capitaines espagnols et portugais qui pêchent dans la zone de pêche de Terre-Neuve est similaire : le Canada ne collabore pas. Selon des sources proches des patrons, « de ce pays on leur donne l’ordre d’emmener les survivants et les corps au port, alors que c’est la responsabilité du service de sauvetage maritime canadien ». Les Espagnols et les Portugais sont des navires de travail et non des navires de sauvetage.

Le retour au port du défunt et des trois survivants –Jean Padan, schéma; et les marins Eduardo Rial Padn Oui Samuel Kwesi Koufie (du Ghana) – est également conditionné par la reconnaissance des six cadavres qui vivent avec eux sur le même bateau. « Mais le modèle est toujours en place choc et il n’a pas encore pu descendre dans les caves pour s’acquitter de cette tâche. C’est une boisson terrible après ce que ces gens ont vécu », raconte un marin qui maintient le contact avec l’équipage du navire. Plage de Menduia 2.

Le transfert des corps

Alors que l’identité des corps retrouvés est éclaircie, les 21 familles attendent des nouvelles ne plus espérer [precisamente, a ltima hora de este mircoles Canad daba por terminada la bsqueda de los pescadores] mais ils ont besoin d’éclaircir le mystère angoissant de savoir si les leurs font partie des cadavres qu’ils pourront enterrer ou s’ils font partie des disparus, dont la condition implique une impuissance sentimentale et bureaucratique et un double deuil.

La recherche – qui en quelque sorte a été déléguée aux flottes espagnole et portugaise – a été une autre source d’indignation pour les marins. « Ils nous ont envoyés fouiller la partie sud de la zone de pêche lorsque les vents et les courants pointent vers le nord-est. C’est tout un non-sensils disent

Il y a plus de 20 vies écourtées par quelque chose que personne ne peut encore complètement expliquer. Ou cela s’explique par deux mots formidables qui semblent presque n’en faire qu’un : la mer.