Le juge rejette que la Generalitat puisse agir comme une accusation dans le « cas Pegasus »

Le magistrat de l’Audiencia Nacional estime que la loi ne prévoit pas que les personnes morales publiques agissent en tant qu’accusation populaire

La ministre Margarita Robles, avec la directrice du CNI, Esperanza Casteleiro (à droite) et l'ancienne directrice Paz Esteban.
La ministre Margarita Robles, avec la directrice du CNI, Esperanza Casteleiro (à droite) et l’ancienne directrice Paz Esteban.ALBERTO DI LOLLI

La Generalitat de Catalunya ne pourra pas exercer l’accusation dans l’affaire Pegasus. Le juge de la Haute Cour NationaleJosé Luis Calama a rejeté sa demande de comparaître en tant qu’accusation populaire, considérant qu’il est « clairement clair » qu’il n’existe aucune autorisation législative spécifique permettant aux personnes morales publiques, comme c’est le cas de la Generalitat, de pouvoir exercer une action populaire.

L’ordonnance du juge reprend la doctrine de la Cour constitutionnelle et de la Cour suprême à cet égard, qui établit que le système général de la loi de procédure pénale ne permet pas de déduire que des entités publiques peuvent exercer des poursuites populaires.

Le magistrat exclut également que cette légitimité puisse être soutenue par le Statut de la Catalogne, comme l’a soutenu la Generalitat dans sa requête devant le tribunal.

La conclusion du magistrat coïncide avec celle du parquet, qui n’a pas non plus vu la demande du gouvernement catalan comme possible. L’ordonnance souligne que l’action publique pour son exercice dans la procédure pénale correspond exclusivement au ministère public, « n’ayant pas de place pour l’exercice par des personnes morales publiques de l’action populaire en dehors des cas dans lesquels cette possibilité est légalement envisagée. » , sans s’il existe en l’espèce une disposition légale spécifique permettant de protéger la personne recherchée par la Generalitat ».

en dehors du public

La cause de Cour centrale d’instruction numéro 4 se concentre sur l’espionnage présumé du Premier ministre, Pedro Snchez, et des ministres Margaret Oaks Oui Fernando Grande-Marlaska Oui avions louis, dans ce dernier cas en degré provisoire. L’accès aux données sur leurs téléphones portables aurait eu lieu grâce à l’infection du programme Pegasus.

Ces infections ont été certifiées par le Centre National de Cryptologie (CCN), dépendant de la CNI. D’autre part, la plate-forme Laboratoire citoyen a révélé que selon ses études, 63 personnalités liées au mouvement indépendantiste étaient également espionnées. Ces cas – parmi lesquels celui du président actuel, Pierre Aragons– Ils ne font pas l’objet d’une enquête devant la Haute Cour nationale.

Pour exercer l’accusation, la Generalitat a toujours la possibilité de faire appel à la Chambre criminelle. En tout cas, si son appel est jugé peu utile pour le moment, puisque l’affaire a été déclarée secrète, ce qui signifie que seul le Parquet y a accès.