Le gouvernement basque commence à ouvrir les prisons dans lesquelles 190 prisonniers du gang ETA purgeront leur peine

Quelques heures à peine après qu’Iceta a livré les trois prisons, l’exécutif nationaliste explique comment faciliter la «resocialisation» des détenus.

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Des membres d’associations de victimes participent à une marche à côté de la prison de Zaballa contre la libération des membres de l’ETA.

Le gouvernement basque formellement recueillis hier des mains du Ministre Miquel Iceta la propriété et gestion des prisons basques et quelques heures plus tard, il a déjà annoncé comment appliquer son annonce « Modèle de prison basque ». L’objectif de L’exécutif d’Urkullu est d’ouvrir les prisons pour promouvoir les accomplissements en régime de semi-liberté et privilégiez les diplômes qui permettent aux détenus d’être dans la rue. 190 détenus de l’ETA attendent leur transfert dans les prisons basques après le processus de Approches aux prisons proches du Pays basque que le ministre de l’Intérieur promeut depuis 2018 Fernando Grande-Marlaska.

Le gouvernement basque assure qu’il souhaite « rendre visible » à la société Basque qui a déjà le transfert des prisons après l’acte formel de la réunion hier à Bilbao des délégations dirigées par le ministre Miquel Iceta et le vice-Lehendakari Josu Erkoreka. Quelques heures plus tard, le ministère de la Justice a enregistré le premier document qui spécifie les changements dans les prisons de Zaballa, Basauri (Vizcaya) et Martutene (Guipzcoa).

Tous les changements toucheront l’ensemble de la population carcérale, y compris les 25 membres de l’ETA qui sont déjà au Pays basque et les près de 190 qui demandent leur transfert avec le soutien de partis politiques tels que PNV et EH Bildu, les proches des prisonniers et leurs organisations, syndicats apparentés et basques. Le nouveau modèle de prison basque comprendra un « traitement sensiblement identique des membres de l’ETA », souligne le document intitulé «Bases pour l’implantation du modèle pénitentiaire en Euskadi».

Le gouvernement PNV et le Parti socialiste basque ne feront pas que promouvoir le respect des pénalités en semi-liberté et « semi-ouvert » mais plutôt de créer un organe administratif de coordination avec les prisons, les institutions et les ONG pour faciliter la libération. Une mesure applicable à l’ensemble de la population carcérale mais qui, selon des sources pénitentiaires, profite expressément aux membres de l’ETA disposant d’un réseau de soutien social et soutien politique à EH Bildu dont manquent les prisonniers ordinaires.

Le gouvernement basque aspire à créer logement pour couples de détenus avec enfants Ils ne sont pas en prison mais purgent leur peine en liberté, une revendication constante des prisonniers du gang terroriste qui purgeaient jusqu’à présent des peines dans les mêmes prisons et qui étaient en charge de leurs enfants jusqu’à 4 ans.

Par ailleurs, l’exécutif d’Urkullu annonce « l’implantation de certaines déterminations qui redondent au profit des personnes privées de liberté, y compris l’accès à connaissance du basque par les fonctionnaires « . La formulation alambiquée qui annonce déjà l’exigence du basque pour les fonctionnaires est adoucie par l’offre de cours dans cette langue officielle au Pays basque. Jusqu’à présent, ni les institutions pénitentiaires ni le gouvernement basque n’ont précisé aux syndicats les changements que subiront les travailleurs des trois prisons qui dépendent encore du ministère de l’Intérieur. En outre, les détenus de l’ETA et le reste de la population carcérale pourront étudie tellement à l’UNED comme dans le UPV et dans les universités de Deusto (géré par les jésuites) et le Mondragn (propriété du groupe coopératif Mondragon).

Un autre des changements décrits dans son premier document public sur cette question est le critère des diplômes de prison. Depuis le 1er octobre, le la progression des notes sera automatique et un rapport sera exigé pour justifier que le détenu n’est pas préparé lorsque sa demande est remise en question. Le groupe de soutien aux détenus de l’ETA Sare a déjà prévenu que son objectif en 2021 est de accélérer le changement des grades des prisons pour obtenir le troisième degré qui permet la conformité en semi-liberté.