Le Gouvernement approuve la réforme qui facilitera les papiers des mineurs étrangers non accompagnés

La mesure touchera 15 000 personnes, dont 8 000 mineurs et 7 000 jeunes entre 18 et 23 ans.

Manifestation
Manifestation de mineurs étrangers accueillis dans un centre du quartier Hortaleza (Madrid).JAVI MARTNEZ
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Le Conseil des ministres a approuvé, sur proposition du Ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, une Décret royal qui réforme le Réglementation étrangère, modifiant le régime juridique des mineurs et des anciens pupilles pour favoriser leur intégration. La nouvelle réglementation vise entre autres à faciliter leur accès à l’emploi.

Avec la réforme approuvée aujourd’hui, la situation actuelle dans laquelle, de facto, l’inclusion des mineurs non accompagnés et des jeunes ex-prison est empêchée. La réglementation actuelle fait que de nombreux mineurs restent en situation irrégulière lorsqu’ils atteignent l’âge de 18 ans, une situation causée par la rigidité de cette réglementation que le gouvernement est en train de modifier.

Concrètement, la réforme touchera 15 000 personnes, dont 8 000 mineurs migrants non accompagnés et 7 000 jeunes entre 18 et 23 ans.

« L’objectif final de la réforme est de favoriser l’inclusion et de réduire la vulnérabilité de ces personnes en empêchant les mineurs étrangers isolés sans papiers d’atteindre la majorité, en consolidant qu’ils peuvent accéder au marché du travail dès l’âge de 16 ans (et après 18 ans ans) », a indiqué le ministère.

Ainsi, un régime propre est mis en place pour les jeunes ex-quartiers avec des exigences plus conformes à leur réalité, allongeant la durée des autorisations de séjour et permettant à ceux qui ont aujourd’hui entre 18 et 23 ans et qui ont été voués à l’irrégularité d’accéder à un travail. autorisation.

De cette façon, ils indiquent les mêmes sources, les Article 196 de la Réglementation étrangère pour simplifier la procédure de documentation lorsqu’ils sont mineurs. En premier lieu, le délai pour prouver l’impossibilité de retour est réduit de neuf à trois mois. Lorsque ces trois mois seront dépassés, les bureaux étrangers documenteront d’office ces personnes sans que cette procédure n’interfère dans un éventuel rapatriement. Toutefois, si le rapatriement se poursuit, l’autorisation accordée expirera.

Deuxièmement, la validité de l’autorisation initiale est portée de un à deux ans (en homogénéisant la durée avec d’autres réglementations) et de l’autorisation de renouvellement à trois ans. Troisièmement, il est dispensé de l’exigence d’un acte notarié pour le certificat d’enregistrement et est remplacé par un rapport de l’entité pour la protection des mineurs. Enfin, il est consolidé que les autorisations de séjour permettent de travailler lorsque le mineur atteint l’âge de 16 ans.

Avec la modification du Articles 197 et 198 du Règlement sur les étrangers, un régime propre est créé pour les mineurs non accompagnés qui atteignent l’âge de la majorité. Pour ceux qui atteignent 18 ans documentés (article 197), un régime propre est établi sans référence à la résidence sans but lucratif, ce qui favorise la continuité de l’autorisation qu’ils avaient en tant que mineur.

Permis de séjour et de travail

Dans le cas des mineurs qui atteignent l’âge de 18 ans sans papiers, l’article 198 est modifié pour établir un nouveau système pour documenter les jeunes qui ne sont pas documentés lorsqu’ils atteignent l’âge adulte. Ces jeunes accepteront une autorisation de séjour et de travail avec les mêmes conditions mentionnées ci-dessus. Dans les deux cas, pour les personnes avec ou sans papiers ayant atteint l’âge de la majorité, des rapports sur les efforts d’intégration, la continuité des études ou la formation seront pris en compte.

Enfin, pour les jeunes ex-prison qui ont aujourd’hui entre 18 et 23 ans et sont sans papiers, une procédure est mise en place pour qu’ils puissent accéder à l’autorisation prévue pour les mineurs qui arrivent sans papiers à l’âge de la majorité. De cette façon, on évite qu’elles restent dans l’irrégularité survenant et génèrent des situations d’exclusion sociale. Le processus de rédaction de cet arrêté royal a bénéficié d’une participation significative de particuliers, d’entités du tiers secteur et de communautés autonomes. Au cours du processus de consultation publique, 122 contributions ont été reçues, tandis que lors du processus d’information et d’audience publique, 15 autres contributions ont été reçues.

De plus, 11 communautés autonomes ont participé activement aux procédures et ont fait une évaluation positive de la réforme ; de même, le Conseil d’Etat il a évoqué cette évolution réglementaire, soulignant « la pertinence et la portée ambitieuse de la réforme ». Toutes ces contributions ont contribué à enrichir l’arrêté royal approuvé aujourd’hui. La réforme approuvée par le Conseil des ministres bénéficiera à environ 15 000 personnes.