L’audience voit « assez » les garanties des États-Unis sur la réclusion à perpétuité qui pourrait imposer à « El Pollo » Carvajal

Elle considère qu’elle a offert des garanties qu’en cas de condamnation pour trafic de drogue, cette peine ne sera pas immuable

L'ancien chef du renseignement militaire vénézuélien Hugo Carvajal, à Caracas en 2019.
L’ancien chef du renseignement militaire vénézuélien Hugo Carvajal, à Caracas en 2019.

La Cour nationale considère que les États-Unis ont offert des garanties « suffisantes », telles que l’extradition de l’armée vénézuélienne Hugo Armando Carvajal. Cela a été réglé ce vendredi par la troisième section pénale, chargée d’exécuter la décision de l’assemblée plénière de remettre l’ancien chef des renseignements militaires chavistes en jugement pour trafic de drogue à grande échelle.

Cette même section avait déjà ordonné la remise aux autorités américaines, mais la défense de Carvajal a fait valoir que les États-Unis n’avaient pas encore procédé à la garantie que, si une peine à perpétuité était prononcée, cette peine ne serait pas inamovible. Cette condition avait été convenue en séance plénière, qui a décidé d’accepter l’extradition.

La résolution -qui peut encore faire l’objet d’un recours devant le tribunal même qui l’a prononcée- indique que les garanties à cet égard présentées par les États-Unis, expressément et par l’intermédiaire de leur ambassade, sont « suffisantes pour préserver le droit fondamental et personnel de ne pas subir la torture ou des peines ou traitements inhumains ou dégradants ».

« C’est ainsi qu’il répond aux normes de la CEDH [Estrasburgo], CJUE [Tribunal de la UE] et CT [Tribunal Constitucional », algo que segn los magistrados « excluye el planteamiento de la cuestin prejudicial » el Tribunal de la UE que haba solicitado la defensa.

« En manera alguna y en esta fase, cabe ampliar los lmites de la garanta establecida por el Pleno de la Sala, que es la que se ha prestado por las autoridades de los Estados Unidos », concluye la Audiencia.

El cnsul de EEUU haba respondido a la peticin de la Audiencia en estos trminos: « Los EEUU, en este caso particular, informan al Gobierno de Espaa de lo siguiente: Si Carvajal fuera condenado por cualquier delito contenido en la acusacin […], qui entraîne une peine potentielle de réclusion à perpétuité, ne pas être passible d’une peine de réclusion à perpétuité inaltérable, car si la réclusion à perpétuité est prononcée, le cadre juridique actuel aux États-Unis vous permet de demander la révision de votre peine en appel et vous pourriez également obtenir débarrasser de votre peine par une demande de grâce ou la substitution d’une peine par une peine moindre. Si la grâce ou la substitution de peine est accordée conformément aux lois procédurales américaines applicables, cela entraînera une réduction de peine. »

L’ordre est clôturé en acceptant de notifier Interpol dès que la décision est définitive, c’est-à-dire dès que le délai de trois jours pour faire appel est écoulé ou que le recours est rejeté.

Une autre livraison

Ce vendredi, la Cour nationale a également confirmé l’extradition, également vers les États-Unis, de l’ancienne trésorière nationale du Venezuela Claudia Patricia Daz Guilln pour blanchiment d’argent et organisation criminelle, pour avoir prétendument favorisé l’homme d’affaires Ral Gorrn dans un complot visant à échanger des devises étrangères qui lui a valu des centaines de millions de dollars.

La Plénière a rejeté la requête déposée par Daz Guilln – qui avant d’être un officier supérieur a été l’infirmière de Hugo Chvez – contre l’ordre de la Troisième Section qui a accepté de se rendre. Le tribunal soutient que les faits attribués par les autorités américaines au principe de la double incrimination concordent, c’est-à-dire qu’ils constituent un crime dans les deux pays.

L’ordonnance ajoute que le masquage des sommes transférées via des sociétés fictives est ce qui implique le blanchiment de l’argent de la corruption de Daz Guilln.