La poussée du léonisme élève l’UPL à son plafond historique avec trois sièges

Élections Castille et Leon 2022

La formation régionaliste ajoute plus de 51 000 électeurs et confirme les prévisions données par les sondages

Le candidat de l'Union du peuple léonais, Luis Mariano Santos, vote ce dimanche à Cistierna.
Le candidat de l’Union du peuple léonais, Luis Mariano Santos, vote ce dimanche à Cistierna.J. CasarèsEFE
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Un résultat historique pour le mouvement d’autonomie à León. Union du peuple léonais (UPL) a fait un pas en avant ce dimanche après être passé d’un à trois procureurs dans les tribunaux de grande instance.

Avec 99,15% comptabilisés, l’UPL avait progressé de 2,25 points par rapport à 2019 et recueilli 23 530 voix de plus que lors de la précédente campagne d’élections pour doubler ses électeurs. Au total, plus de 51 000 électeurs ont opté pour le parti, qui était la sixième formation avec le plus de soutien, et moins de 6 000 voix de ressortissants. Des chiffres qui ont dépassé les attentes déjà bonnes d’UPL avancées ces derniers jours.

«Mejor que bien», resumían fuentes de la formación durante el recuento, al ver que la tendencia que pronosticaron las encuestas en las últimas semanas quedaba reflejada -y en algunos casos, superada- en los datos oficiales que se actualizaban a lo largo de la nuit.

Résultats Léon Février 2022

La raison du succès ? La formation animée par Louis Mariano Santos Il est arrivé sur le 13-F énormément renforcé : le léonisme se développe depuis quelques années. Depuis fin 2019, l’UPL présente une motion dans des dizaines de mairies pour obliger toutes les parties à se positionner sur la revendication d’autonomie.

Actuellement, une cinquantaine de maires, représentant environ la moitié de la population de Léon, ont appuyé la motion. Il y a des leaders de tous les partis qui ont voté favorablement, ce qui renforce la théorie selon laquelle le léonisme est aujourd’hui un mouvement transversal et sans charges idéologiques.

Tout, ainsi que la montée de l’Espagne vidée et la convocation des premières élections territoriales en Castille et León en dehors du cycle électoral habituel, deux facteurs qui ont mis en lumière les revendications de l’UPL.

Une accumulation de facteurs et une stratégie électorale qui ont permis au parti de Luis Mariano Santos de « balayer », de définir la formation, dans des communes et des zones dans lesquelles l’UPL, jusqu’à présent, n’avait pas assez de soutien.

Il lui manquait peu, oui, pour remplir l’objectif dont ils rêvaient ces derniers temps, qui était de briser le plafond du parti et d’obtenir un quatrième avocat dans le Tribunaux de Castille et Leon. Désormais, l’UPL égale sa meilleure note historique, au même niveau que celle atteinte en 1999. Le résultat obtenu ce dimanche aux élections régionales poursuit sur la voie de la bonne représentativité que la formation a à tous les niveaux institutionnels, où elle défend le droit à l’autonomie qui la Région dite Léonaise a, qui comprend, outre Lionà Zamora Oui Salamanque.

Cependant, dans ces deux dernières provinces, le soutien à l’UPL est minoritaire. En effet, le parti est toujours sans siège dans ces démarcations, malgré le fait que le résultat obtenu hier soir soit consacré comme le troisième meilleur de l’UPL depuis sa fondation en 1987. En 1999, il a obtenu 54 158 voix et en 2003, un total de 60 331 prises en charge. La forte hausse du 13-F montre que, comme ces années-là, le débat sur l’autonomie de Léon va revenir sur le devant de la scène.

Malgré le fait qu’il n’y aura pas de changement de signe au sein du gouvernement de la région, le sentiment qui subsiste dans les rangs du léonisme politique est que l’arc parlementaire change sensiblement. Un nouveau scénario qui profite à l’UPL, qui aura plus que jamais une voix parlementaire au Parlement et aussi en dehors d’eux, où le mouvement d’autonomie sur le plan social cherche depuis des mois à unifier les forces.