La Commission européenne va enquêter sur la gestion d’Oltra pour les cas d’abus de mineurs sous tutelle

La PP a porté la plainte, y compris le cas de son ex-mari, devant la Commission des pétitions, qui l’a déclarée « recevable »

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Mnica Oltra, dans les tribunaux valenciens.ANA ESCOBAREFE
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Les centres pour mineurs restent le principal talon d’Achille de Monica Oltra. Le vice-président de la Generalitat et ministre des Politiques inclusives est désormais confronté à une enquête de la Commission européenne, à la suite d’une plainte traitée en son temps par le PP. Et, une fois de plus, son ex-mari a été condamné pour abus sexuel sur mineur sous la garde de la Generalitat, car les événements se sont produits précisément dans l’un des centres qui sont sous la responsabilité du département dirigé par le chef de Comproms.

La députée et porte-parole adjointe du PP dans les Cortes de Valence, Elena Bastidas, est celle qui a porté ces événements devant le Commission des pétitions du Parlement européen, présidé précisément par sa compagne de parti, Dolors Montserrat. Celui-ci a été chargé de confirmer que la pétition a été déclarée « recevable », c’est pourquoi la Commission européenne a été invitée à ouvrir une « enquête préliminaire » sur cette affaire. Montserrat avance dans une lettre, datée d’octobre bien que révélée maintenant, qui demandera également des informations au gouvernement valencien lui-même.

Dans sa plainte de mars 2020, Bastidas a relaté les « nombreux rapports d’une gravité extraordinaire qui affectent un pluralité de mineurs sous la tutelle de la Generalitat Valenciana, qui, ces dernières années, ont fait l’objet d’abus sexuels dans des structures d’accueil publiquesBastidas fait référence à des affaires qui ont transcendé les centres de Buol, Segorbe ou Monteolivete, mais sa plainte citait spécifiquement celle de l’ex-mari d’Oltra, dont le ministère a été expressément désigné devant les tribunaux sur cette question.

En fait, le dernier jugement de la Cour supérieure de justice de la Communauté de Valence, qui a ratifié la peine de cinq ans de prison à son ex-mari, a remis en cause l’action dans cette affaire de la Conselleria de Oltra. Plus précisément, cela a soulevé des questions quant à savoir si l’administration était diligente dans la protection de la victime, qui n’a même pas été crue au début. Lors d’une comparution devant le tribunal, Oltra a nié tout traitement favorable et a supposé que le système n’avait pas réussi à protéger le mineur, après quoi le protocole d’action a été modifié.

Selon la plainte du PP, dans la Communauté valencienne « l’intégrité physique et l’indemnité sexuelle des personnes les plus vulnérables sont menacées, qui sont des mineurs qui sont sous la tutelle de l’Administration parce qu’ils n’ont pas de parents ou tuteurs pour s’occuper d’eux. victimes d’abus ».

Le secrétaire général du PP, Teodoro Garca Egea, a reproché à la vice-présidente du gouvernement, Yolanda Daz, d’être allée soutenir Oltra ce samedi à Valence après avoir pris connaissance de cette enquête : « C’est une honte. »

Cette enquête s’ajoute à celle ouverte par le Sndic de Greuges, c’est-à-dire le médiateur valencien. Cet organisme a également visé la direction des centres pour mineurs, accusant Oltra d’entraver ladite enquête. Le vice-président est allé jusqu’à accuser le Sndic d’alimenter une campagne du PP contre lui, lançant des « trucs » et des « spéculations » sur sa gestion.