EH Bildu défend « l’élaboration d’un pacte éducatif » avec le gouvernement d’Urkullu au-delà des « bases » déjà convenues

Otegi a déjà promis en janvier de démontrer la capacité « d’influence » de la coalition et a nommé une commission de négociation dirigée par Iriarte

Maddalen Iriarte observe Arnaldo Otegi lors d'une intervention
Maddalen Iriarte observe Arnaldo Otegi lors d’un discours du leader de l’EH Bildu à Gernika.Corral de PatxiPRESSE ARABE

Arnaldo Otegi a souligné devant ses cadres le 8 janvier au BEC de Barakaldo que EH Bildu manifesterait son capacité d’influencer la nouvelle loi sur l’éducation. À peine deux mois plus tard, la coalition abertza est confrontée la « phase décisive » de la négociation parlementaire dans le but de conclure un accord qui permet « construire un pacte éducatif »selon son directeur de programme Cheveux otxandiens. Les groupes parlementaires basques se sont donné deux semaines pour se mettre d’accord sur les bases de la nouvelle loi, mais le PNV et le PSE-EE partent d’un texte déjà convenu qui inclut la continuité des modèles linguistiques.

Otxandiano a annoncé la formation d’EH Bildu une commission dirigée par la porte-parole Maddalen Iriarte avec Ikoitz Arrese et le directeur du programme lui-même pour aborder une négociation dans une « phase décisive » bien que l’approbation de la loi sur l’éducation soit prévue pour le printemps 2023 à partir de projet de loi que le gouvernement d’Urkullu écrire à l’automne de cette année. Mais la coalition nationaliste ne veut pas perdre son rôle de protagoniste dans une négociation politique initiée par le ministre de l’Éducation Jokin Bildarratz dans les coulisses au cours de 2021 tandis que les apparitions d’experts dans la présentation de l’éducation du Parlement basque ont eu lieu.

Un « exercice délibératif » à la Chambre basque qu’Otxandiano a apprécié comme exemple pour les futures lois. Cependant, il a évité d’entrer dans le contenu convenu par le PNV et le PSE-EE sur les nouveaux fondements et principes du futur système éducatif basque. Les deux partis qui soutiennent le gouvernement Urkullu ont reformulé le projet initial proposé par les nationalistes pour donner au basque, à l’espagnol et à une troisième langue étrangère le statut de « langues véhiculaires ». Des changements importants qui garantissent, selon le porte-parole parlementaire socialiste José Antonio Pastorla continuité de les trois modèles linguistiques en basque, en espagnol et avec des matières dans les deux langues. Un cadre théorique qui a cependant conduit à l’élimination du modèle A (éducation en espagnol) et à son remplacement par l’utilisation égale du basque et de l’espagnol pour les étudiants qui souhaitent étudier dans la langue officielle de l’Espagne.

EH Bildu a averti que la « chute démographique », la « ségrégation scolaire » et la « régression de la langue basque » Ce sont les trois menaces d’un système éducatif « au bord de l’effondrement », selon les mots d’Otxandiano. La coalition Otegi juge « souhaitable » qu’en « Pacte de passage » sur la nouvelle éducation basque participer, en plus de EH Bildu, PNV, PSE-EE et Elkarrekin Podemos. Le parti d’Otegi a fait appel à « la responsabilité, la rigueur et le travail » pour récupérer une partie de l’importance perdue au cours des deux dernières semaines.

EH Bildu a présenté en septembre 2021 sa proposition de réforme de l’enseignement basque avec le titre « Vers un système public souverain » dans lequel il est revendiqué une immersion linguistique en basque pour tous les étudiants et l’incorporation des centres concertés à un nouveau réseau public dans lequel les mairies basques prennent de l’importance.