Ceux liés à Ábalos menacent de briser la paix intérieure lors du congrès de réélection de Ximo Puig

L’ancien ministre quitte la plénière dans le discours de Puig alors que ses fidèles regrettent qu’ils ne soient pas intégrés à l’exécutif, alors ils envisagent de présenter des listes alternatives aux instances nationales

L'ancien ministre José Luis Ábalos, à son entrée au congrès du PSPV.
L’ancien ministre José Luis Ábalos, à son entrée au congrès du PSPV.
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Une terrasse ensoleillée du Gran Hotel Bali à Benidorm ce samedi est devenue le cadre improvisé d’une rencontre singulière qui est venue secouer les 14ème congrès du PSPV-PSOE, un conclave au cours duquel Ximo Puig revalidera pour la première fois son poste de secrétaire général de la fédération valencienne sans candidature alternative. Mais sur cette terrasse ses principaux adversaires politiques conspiraient : l’ancien ministre José Luis Ábalos, le secrétaire général du PSPV de la province de Valence, Chevalier Mercedes, et Gloria Calero, délégué du gouvernement de la Communauté valencienne. La paix et l’unité intérieures que Puig recherchait ont explosé.

Ábalos et ses fidèles ont affronté Manolo Mata, le bras droit du président de la Generalitat. Sur la table, la négociation de l’intégration de la soi-disant abalistes dans l’exécutif que Puig doit configurer. Une intégration, oui, qui intervient après la chute de l’ancien ministre et son départ brutal du gouvernement et du secrétariat de l’organisation PSOE, c’est-à-dire avec Puig et son noyau dur désormais en position de force. Le résultat : que l’intégration que le abalistes pour le moment ce n’est pas garanti, selon les sources consultées.

Le malaise du principal courant d’opposition à Puig, qui a démissionné pour lui présenter un candidat alternatif, confiant que Caballero aurait alors les mains libres pour répéter à la tête du secrétariat provincial, est vite devenu évident. Ils n’ont pas voté sur le rapport de gestion de Puig et L’ancien ministre a quitté la séance plénière lorsque le leader des socialistes valenciens a commencé son discours.

Ábalos partait quelques heures seulement après son arrivée au congrès en tant que simple invité. Bien sûr, au milieu d’une grande attente, il était confiant tôt le matin que Puig intégrerait les critiques dans son exécutif : « Un projet collectif, c’est avoir tout le monde », a-t-il prévenu.

Et, pour le moment, Puig ne les a pas, selon la lecture faite par ces sources. En réalité, Les abalistes Le maire de Burjassot, Rafa García, avait été proposé pour le secrétariat des relations institutionnelles, qui est celui qui a mesuré Puig en 2017 boosté par le abalisme et, par conséquent, par le sanchismo. Cependant, le poste auquel García aspirait sera détenu par le maire d’Elda et président de la Fédération valencienne des municipalités et provinces, Rubén Alfaro, selon des sources de la direction du PSPV. De la même manière, l’actuel ministre de la Santé sera le président du PSPV, poste auquel aspirait également le secteur lié à l’ancien ministre.

Des sources du milieu Caballero ont expliqué que, si la négociation n’est pas redirigée dans les prochaines heures, la colère sera officialisée en ne votant pas en faveur de l’exécutif présenté par Puig et en présentant listes alternatives aux organes nationaux de contrôle des partis (Comité National, Commission Liste Nationale et Commission de Garantie). Le secteur critique espère ne pas devoir aller à ces extrêmes, bien qu’il prévienne que si lesdites listes alternatives obtenaient au moins 20% des voix, la représentation dans lesdits organes devra être dans le même pourcentage.

Les fidèles de l’ancien ministre soulignent que c’est le noyau dur de Puig qui leur a demandé un pacte pour garantir un congrès d’unité et de paix intérieure. A partir de là, ils comprennent que le leader socialiste doit avoir un geste qui permet de visualiser cette intégration tant désirée.

Mais si quelque chose est clair au sujet de la ximisme c’est que ses détracteurs n’ont pas présenté d’alternative pour ne pas montrer qu’ils sont désarmés et sans l’attrait d’antan (Rafa García a obtenu plus de 40 % des voix aux primaires contre Puig). C’est plus, Le rapport de gestion de Puig a été approuvé à l’unanimité, parce que les critiques n’ont pas voté pour. Selon ceux-ci, pour laisser place à un accord de dernière minute. Selon ximistes, afin de ne pas être dépeint comme un petit groupe.

De l’environnement du président, le slogan était donc qu’il ne devrait y avoir aucun problème dans ce congrès, bien que depuis le début la volonté de parvenir à un pacte mondial pour ce congrès et les suivants ait été niée. La raison n’est autre que cette position de force à partir de laquelle Puig part désormais, et qui l’amène à garder silence sur l’opportunité de soutenir ou non une candidature alternative pour Caballero au prochain congrès provincial.